Écoutez ce pasteur chanter sur les mélodies de Renaud, Cabrel, Big Flo et Oli pour parler du coronavirus et de la foi

Découvrez les parodies de « Ah c’est dommage », « Je l’aime à mourir » et « Mistral Gagnant ».

Pascal Gonzalez est pasteur. Sur sa chaîne YouTube, il poste en ce moment des chansons pour exprimer son ressenti sur la période que nous traversons. Entre confinement et coronavirus, il évoque surtout sa foi face à la pandémie, grâce à des reprises de Renaud, Cabrel, Big Flo et Oli.

Le pasteur a commencé en parodiant « Ah c’est dommage » de Big Flo et Oli. Dans « Reste chez toi ! sinon c’est dommage... » il évoque la nécessité de rester chez soi, mais aussi celle de prier.

« Ah elle aurait dû rester, ne pas prendre l’air, crois moi ! On a tous dit, ah c’est dommage, il faut rester chez soi. [...] Ah, il nous faudrait prier. Et on peut le faire chez soi. On a tous dit, ah c’est dommage, ah c’est dommage. Ne pense pas qu’à toi. »

Quelques jours plus tard, c’est sur l’air de « Je l’aime à mourir » de Francis Cabrel que le pasteur s’est exprimé. Il y parle de la peur de mourir du « confiné », mais présente aussi celui qui aime à mourir.

« Moi j’étais si bien, mais voilà qu’aujourd’hui, le corona vient, je ne dors plus la nuit, j’ai peur de mourir. Il pourrait détruire ceux qui comptent pour moi. Il pourrait même venir sans que je le voie. Je veux plus sortir. Je veux plus sortir. J’ai peur de mourir. [...] Moi, j’étais pas bien et voilà qu’aujourd’hui, Dieu est le gardien du sommeil de mes nuits. Il m’aime à mourir. »

Dernièrement, dans « Pour en sortir gagnant », c’est aux personnes âgées qu’il a pensé, en s’inspirant de la mélodie de Mistral Gagnant de Renaud. Il y évoque aussi la nécessité de retrouver « notre foi d’enfant ».

« Ah m’asseoir sur un banc cinq minutes avec toi, je peux plus depuis le corona. Te parler du bon temps depuis le téléphone, moi j’aimerais te voir en personne. [...] Quand on priait pour tou, on savait comment faire malgré tous nos tourments pour en sortir gagnant. [...] Et si le monde est barge, il faut ouvrir les yeux et regarder un peu vers les cieux. Pour éviter le pire, y faudrait qu’à genoux, on veuille changer du tout au tout. [...] L’orgueil est assassin, il nous faut retrouver notre foi d’enfant pour en sortir gagnant. »

M.C.

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